Notre programme

Camarades au congrès de fondation du PCR en mai 2024

Le programme communiste pour combattre la crise

Un désastre économique se profile à l’horizon et la classe dirigeante s'apprête à en faire payer la facture aux travailleurs. Le mouvement ouvrier doit se préparer à mobiliser la classe ouvrière pour défendre nos emplois, nos salaires et nos services publics.

Non aux coupes! Faisons payer les patrons pour leur crise!

Les gouvernements capitalistes préparent des coupes brutales dans les services sociaux et des licenciements dans le secteur public. Nous rejetons toute tentative de transférer le fardeau de la crise sur le dos des travailleurs. De l’argent, il y en a dans les poches du patronat!

Des salaires ajustés à l'inflation!

Les travailleurs n’ont pas à payer pour cette guerre commerciale qui n’est pas notre guerre. Nous demandons l’indexation des salaires au taux d’inflation afin de garantir que les travailleurs soient toujours en mesure de payer leurs factures.

Non aux licenciements! Pour une mobilisation de masse de la classe ouvrière pour protéger les emplois!

Nous ne pouvons compter ni sur le gouvernement fédéral, ni sur les gouvernements provinciaux. Le mouvement ouvrier doit se préparer à répliquer à tout licenciement de masse ou fermeture par des grèves et des occupations. C’est la seule façon de protéger les emplois.

Ouvrez les livres de comptes! Non aux secrets commerciaux!

Il n’est pas question de faire aveuglément confiance aux patrons lorsqu’ils affirment qu’ils doivent fermer une usine ou faire des licenciements – ils tenteront inévitablement de profiter de la situation. Les livres de comptes des entreprises doivent être rendus publics afin que tous les travailleurs puissent observer la situation réelle. C’est aussi un premier pas vers le contrôle ouvrier sur la production.

Non aux sauvetages! Expropriations!

On ne contrôle pas ce que l’on ne possède pas. Toute entreprise qui ferme ou licencie à cause de la guerre commerciale doit être expropriée. Ces usines peuvent être rééquipées et intégrées dans un vaste plan de production socialiste pour produire en fonction des besoins et non du profit. Pas un sou de compensation ne doit être versé – les entreprises privées vivent aux frais des contribuables depuis trop longtemps.

Si le capitalisme ne peut pas garantir de bonnes conditions de vie aux travailleurs – alors le problème est le système lui-même. Plus que jamais, nous sommes confrontés au choix
suivant : socialisme ou barbarie.