Le 4 et 5 mars 2010, la Société Bolivarienne du Québec / Hands Off Venezuela a organisé une tournée de Kiraz Janicke, journaliste de venezuelanalysis.com. Des discussions ont été organisées au Collège Dawson, à l’Université McGill, à l’UQAM (Université du Québec à Montréal) ainsi qu’au campus Loyola de l’Université Concordia en collaboration avec le Club socialiste des étudiants de Dawson, le syndicat des enseignants de Dawson, la base de paix de Montréal, la société socialiste de McGill, l’AEMSP-UQAM, et le Collège Loyola international. La tournée fut un grand succès avec un assistance de plus de 150 personnes dans les 4 événements étalés en 2 jours.

Kiraz a parlé de la situation générale au Venezuela, en se concentrant sur les progrès en cours de la révolution vénézuélienne. Elle a expliqué les débuts de la révolution vénézuélienne, et comment ce processus social n’a pas commencé avec la victoire électorale de de Hugo Chavez en 1998, mais plutôt avec le « Caracazo » en 1989, où le gouvernement utilisa l’armée pour massacrer des milliers de travailleurs et manifestants, car ils ont riposté contre les mesures du FMI. Des mesures ayant soumis le pays dans des conditions horribles. Hugo Chavez et une section de l’aile gauche de l’armée avait alors commencé à s’interroger sur leur rôle dans la société à la suite des événements du « Caracazo » et en 1992, ont tenté un soulèvement armé qui a échoué. Cette tentative a cependant reçu un énorme soutien populaire. Quelques années plus tard, le MVR (Mouvement pour une Ve République) a été lancé avec Hugo Chavez comme candidat à la présidence. La campagne fut très appuyée par la population et a abouti à une écrasante victoire aux élections de 1998.

Kiraz a longuement parlé sur le rôle du PSUV (le Parti Socialiste Unifié du Venezuela) au Venezuela. Bientôt le PSUV se réunira dans un congrès extraordinaire où il y aura de nombreux débats importants, y compris la menace de sept bases militaires en Colombie. Kiraz a commenté sur le fait que celles-ci ont évidemment été mises en place pour une éventuelle agression contre le Venezuela, et pas nécessairement pour lutter contre les trafiquants de stupéfiants ou de la guérilla, comme a indiqué par la Maison Blanche.

Elle s’est exprimé au sujet des conseils communaux qui ont été mis en place grâce à la nouvelle constitution, citant l’émergence des radios communautaires, de journaux et chaînes de télévision. Elle a également souligné les mensonges des médias bourgeois en ce qui concerne la liberté de presse au Venezuela. Tout au long de l’événement, Kiraz a parlé de nombreuses questions concernant le Venezuela d’aujourd’hui, et a souligné que la révolution ne peut se compléter sans une nationalisation de toute l’économie.

Si vous êtes intéresséE à vous impliquer, dans l’organisation d’événements, dans la lutte contre des mensonges sur le Venezuela, et en disant la vérité au sujet de la transformation sociale en cours en Amérique latine, vous pouvez contacter la SBQ / HOV à: info@sbqc.org