Une fosse commune contenant les restes de 215 enfants, dont certains n’avaient que trois ans, a été découverte à la fin du mois de mai sur le terrain de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, en Colombie-Britannique. Cette découverte macabre, fruit d’une fouille organisée par la Première nation Tk’emlúps te Secwépemc à l’aide d’un géoradar, confirme ce que les survivants et les familles des victimes du système des pensionnats autochtones savent depuis des années, à savoir que de nombreux enfants forcés à fréquenter ces écoles ne sont jamais rentrés chez eux.
Le document suivant a été débattu, amendé et adopté par les camarades de Fightback/La Riposte socialiste lors de notre récent congrès national. Il s’agit d’une analyse importante de la lutte des classes au Canada et de la voie à suivre pour atteindre le socialisme. Nous espérons que tout le monde le lira et discutera de son contenu avec nous.
Dernièrement, les patrons et les chroniqueurs des grands médias capitalistes ont vivement critiqué la prestation canadienne d’urgence (PCU). Pour eux, elle coûterait trop cher et inciterait les gens à ne pas travailler. Mais alors qu’ils se plaignent des miettes données aux travailleurs sans emploi pour survivre, les capitalistes n’ont pas le moindre scrupule quand vient le temps de s’en mettre plein les poches aux frais des contribuables grâce à la la subvention salariale d’urgence (SSUC).
Le 10 mai dernier, les 2500 travailleurs des mines d’ArcelorMittal sur la Côte-Nord ont déclenché une grève illimitée. Dans le cadre des négociations pour une nouvelle convention collective, les patrons ont été inflexibles face aux revendications salariales des syndicats, alors que l’industrie du fer fait des profits records. Au-delà de cet important enjeu local, ce conflit de travail s’inscrit dans une offensive généralisée de la classe patronale au Canada et au Québec pour s’approprier la plus grosse part des profits réalisés en pleine pandémie.
Alors qu’au début de la pandémie, les travailleurs essentiels étaient acclamés comme des héros, ils font maintenant face à des coupes et des lock-out. On assiste à une vague d’attaques contre les droits syndicaux et les conditions de travail décentes dans tout le pays. Avec l’augmentation du coût de la vie, ces attaques créent une situation insupportable pour la classe ouvrière. Le défi auquel nos héros sont confrontés aujourd’hui n’est pas seulement de combattre la pandémie, mais aussi de combattre les patrons.
Le gouvernement Legault doit rendre sa décision sur le sort de GNL Québec d’ici la fin de l’été. Ce projet de gazoduc et d’usine de liquéfaction, poussé par des capitalistes américains et des barons du pétrole albertains, serait le plus gros projet industriel privé de l’histoire de la province, étant chiffré à 14 milliards de dollars.
Depuis le 28 avril, les 1100 travailleurs de l’usine d’Olymel de Vallée-Jonction sont en grève illimitée. Sans convention collective depuis le 31 mars, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction (STOVJ), affilié à la Fédération du commerce-CSN, n’ont pas hésité à utiliser le moyen le plus puissant à leur disposition afin de faire entendre leurs revendications salariales.
Après cinq jours d’une grève entamée le 26 avril dernier, le gouvernement Trudeau a privé les débardeurs du SCFP 375 de ce droit démocratique par une loi spéciale. L’exécutif du syndicat a choisi de ne pas défier la loi et d’accepter de retourner au travail pour le dimanche 2 mai. Même si le conflit n’est pas réglé, ce gouvernement patronal a enlevé à ces travailleurs leur meilleure arme. Un jour ou l’autre, quelqu’un, quelque part, devra oser défier ces lois de retour au travail injustes et antidémocratiques.
Une idée reçue veut que fédéralistes et nationalistes soient comme chats et chiens. Mais quand vient le temps d’enlever le droit de grève aux travailleurs, les politiciens et faiseurs d’opinions des deux camps s’entendent comme des vieux chums.
La gestion catastrophique de la pandémie par le Parti conservateur suscite une colère brûlante en Ontario. Depuis quelques semaines, la province connaît une énorme troisième vague. S’inspirant probablement de Legault, le gouvernement conservateur de Doug Ford a choisi d’appliquer des mesures policières. Les réseaux sociaux ont immédiatement été submergés de messages de colère. Mais alors qu’au Québec une certaine passivité continue à régner, en Ontario un mouvement commence à émerger et s’organiser. Nos camarades ontariens participent à cet effort.
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