À bas l’impérialisme! Rejoignez les communistes!

La question de la Palestine et de la guerre au Moyen-Orient est une question de classe.

  • La rédaction
  • jeu. 7 nov. 2024
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Image : Révolution communiste

Cet article est l’éditorial du numéro 10 de Révolution communiste. Abonnez-vous maintenant!


Un an de génocide. Un an de barbarie. Un an à se mobiliser contre les horreurs infligées aux Palestiniens. 

Maintenant, Netanyahou a étendu sa guerre brutale jusqu’au Liban. Les bombardements sur Beyrouth ont tué et blessé des milliers de gens, et en ont forcé un million à fuir leur maison.

Devant un tel chaos et un tel carnage, les travailleurs et la jeunesse à travers le monde se demandent : que peut-on faire pour mettre fin à cette catastrophe?

Des centaines de milliers de gens sont sortis dans les rues à travers le Québec et le Canada en réponse au cauchemar en Palestine. La colère n’est pas seulement dirigée contre le régime sioniste, mais aussi contre les gouvernements occidentaux qui ont apporté une aide militaire, financière et politique à ce massacre.

Devant les bombardements aux quatre coins du Moyen-Orient et son invasion du Liban, la réaction de Trudeau a été de réaffirmer le « droit d’Israël de se défendre ». Il n’explique jamais pourquoi il ne donne pas ce droit à la Palestine, la Syrie, le Liban, l’Iran ou le Yémen.

Tous les politiciens impérialistes en Occident sont complices d’une façon ou d’une autre. Ils ont tous fourni les armes, l’argent et la couverture diplomatique qui permet à Netanyahou de continuer son massacre sans hésitation ni obstacle. 

Ces messieurs-dames n’ont jamais de problème à financer la guerre, et pourtant nous disent constamment qu’il n’y a pas d’argent pour le système de santé ou les autres services sociaux.

Ils sortent le chéquier avec joie quand il s’agit de missiles et d’avions de chasse, mais les milliards n’existent pas quand il s’agit de la crise du logement.

Voilà pourquoi la question de la Palestine et de la guerre au Moyen-Orient est une question de classe. 

Les politiciens capitalistes qui attaquent la classe ouvrière ici sont les mêmes qui fomentent les conflits et les guerres à travers le monde. 

Nous ne pouvons pas faire confiance à ces criminels pour mettre fin à la guerre. On ne peut pas demander au pyromane d’éteindre son feu – encore moins quand il continue de verser de l’huile sur le feu.

Plutôt que d’en appeler aux politiciens capitalistes et à leurs institutions, que ce soit le parlement, les tribunaux ou des organes internationaux comme l’ONU, nous devons nous mobiliser pour renverser tout ce système pourri.

La meilleure façon de montrer notre solidarité avec les Palestiniens est de nous organiser pour combattre l’ennemi chez nous – pour renverser « notre » classe dirigeante impérialiste.

Se débarrasser de ces semeurs de guerre, et les remplacer par un gouvernement des travailleurs doté d’un programme socialiste et internationaliste clair, signerait rapidement l’arrêt de mort de la machine de guerre israélienne.

Cela éliminerait la force la plus réactionnaire sur la planète; ceux qui ont terrorisé le Moyen-Orient et le reste du monde pendant des décennies, à travers leurs machinations et leur acharnement impitoyable à conquérir des nouveaux marchés : l’impérialisme occidental.

C’est seulement ainsi qu’on peut parvenir à une paix durable. Le capitalisme est un système malade. La succession de guerres et les tensions toujours croissantes qui ravagent la planète sont un symptôme de cette maladie. Et on ne peut pas soigner un cancer avec une aspirine.

Une transformation révolutionnaire de la société est nécessaire. Pour y arriver, il faut forger une direction révolutionnaire capable de montrer la voie à suivre.

Voilà ce que le Parti communiste révolutionnaire représente en embryon, les débuts d’une force qui peut canaliser l’énergie et le potentiel des mouvements de masse vers l’objectif du renversement du capitalisme et de l’impérialisme.

Si tu veux libérer la Palestine et combattre l’impérialisme et la guerre, tu dois devenir communiste, nous rejoindre, et nous aider à bâtir le PCR. Il n’y a pas de temps à perdre.