Un jour, dans une rue très passante, ma cellule vendait des journaux avant notre réunion hebdomadaire. Beaucoup de gens passaient devant nous, mais peu s’arrêtaient. Nous avons commencé à essayer de faire de l’agitation avec des discours et des slogans pour attirer les gens. Ma première tentative n’a pas été satisfaisante : personne ne s’est arrêté. […]

Un jour, dans une rue très passante, ma cellule vendait des journaux avant notre réunion hebdomadaire. Beaucoup de gens passaient devant nous, mais peu s’arrêtaient. Nous avons commencé à essayer de faire de l’agitation avec des discours et des slogans pour attirer les gens. Ma première tentative n’a pas été satisfaisante : personne ne s’est arrêté. J’ai pris quelques minutes pour réfléchir à ce que je voulais dire et à comment me servir de la couverture du journal pour attirer l’attention des passants. Lorsque j’ai été prête, j’ai pris confiance en moi et, sans hésitation, j’ai fait mon petit discours. Une personne est passée devant moi et la table pendant que je parlais, sans même nous jeter un regard. Au moment où j’ai terminé mon discours, elle est revenue et nous avons commencé à parler des criminels de guerre dans notre propre gouvernement et du fait qu’il n’y a pas d’argent pour nos services publics, mais beaucoup pour les guerres à l’étranger. Elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas s’impliquer parce qu’elle travaille à plein temps et qu’elle a des problèmes de santé mentale. Elle a alors acheté un exemplaire de Révolution communiste pour 30 dollars et m’a dit que c’était la seule façon pour elle de contribuer. Dans la lutte pour la destruction du capitalisme, chaque contribution compte!