Deuxième édition de l’École communiste de Québec : se préparer à la révolution!

Les 18 et 19 octobre, la deuxième École communiste de Québec a rassemblé près d’une cinquantaine de participants venus de partout au Québec pour s’éduquer à la théorie marxiste et se préparer à la révolution.
  • La rédaction
  • jeu. 23 oct. 2025
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La fin de semaine des 18 et 19 octobre, le Parti communiste révolutionnaire organisait, pour la deuxième année consécutive, l’École communiste de Québec. Près d’une cinquantaine de participants venus de Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières, Gatineau, Rimouski, Longueuil et Montréal s’y sont réunis afin de s’éduquer à la théorie marxiste. La lutte pour les idées révolutionnaires continue de se renforcer dans la province!

Après la chute de l’URSS, on nous promettait la prospérité économique et la paix entre les peuples. Des décennies plus tard, avec la guerre et l’explosion des inégalités, ces promesses se sont révélées être une farce. Beaucoup constatent aujourd’hui que le capitalisme ne fonctionne plus et conduit l’humanité dans une impasse. Que faire face à cette crise?

Cette question a ouvert l’École. Nicolas Dionne, militant du PCR à Québec, a d’abord présenté les perspectives de la gauche réformiste et en a exposé les limites. Le constat est clair : il n’est plus possible d’obtenir de véritables réformes dans un système profondément en crise. Pour mettre fin aux horreurs du capitalisme, nous avons besoin d’une révolution.

Partout dans le monde, les masses marchent dans cette direction. Des révolutions de la jeunesse au Népal et à Madagascar jusqu’aux grèves générales en Italie et en France, pas une semaine ne passe sans qu’éclate la colère des masses contre les milliardaires. La séance s’est conclue en affirmant que les conditions pour de tels soulèvements existent également ici. La vague révolutionnaire traversera inévitablement l’océan, mais sa victoire dépendra de la préparation des révolutionnaires.

L’École communiste vise justement à servir de point de ralliement pour former et organiser les révolutionnaires de la province autour de la théorie marxiste. Une séance entière a été consacrée à la philosophie révolutionnaire, un pilier essentiel du marxisme. Olivier Turbide y a expliqué l’importance de s’armer d’une philosophie consciente pour comprendre le monde afin de mieux le transformer.

Vincent Beaudoin a ensuite lancé notre nouvelle édition du livre d’Engels L’Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État. Cela a été l’un des moments forts de l’École, puisque vingt-deux copies ont été vendues durant la fin de semaine!

Le dimanche, une présentation portait sur la grève générale du Front commun de 1972. Kelly-Anne Emond, également militante du PCR à Québec, y a mis en lumière l’héritage révolutionnaire de la classe ouvrière québécoise, souvent enseveli sous les mythes nationalistes entourant la Révolution tranquille. L’année 1972 marque un moment charnière où la classe ouvrière québécoise aurait pu prendre le pouvoir. Malheureusement, ce n’est pas arrivé, faute d’une direction capable de mener les travailleurs jusqu’à la victoire révolutionnaire.

Ce dont la classe ouvrière a besoin pour abattre le mur de briques du capitalisme, c’est d’un outil : un parti révolutionnaire. C’est sur cette leçon que Julien Arseneau a présenté la dernière séance de l’École, intitulée « Comment organiser une révolution victorieuse? ». Notre camarade a rappelé que le parti révolutionnaire, c’est d’abord des idées, et ensuite un appareil.

Chaque jour, la crise du capitalisme crée de nouveaux combattants pour la révolution. Pour qu’ils puissent jouer un rôle décisif, il faut les former dès maintenant aux idées marxistes et leur donner la confiance nécessaire pour les défendre dans les luttes actuelles et celles à venir. L’École communiste de Québec représente un grand succès dans cette tâche!