
« Révolution contre les milliardaires! »
C’est le message que des centaines de communistes ont diffusé sur les campus lors de la campagne de recrutement d’automne du PCR.
Le slogan a fait mouche. En seulement trois semaines, nous avons recruté 52 nouveaux membres au PCR – plus que durant les deux mois précédents combinés!
« La réaction à la question “Veux-tu une révolution contre les milliardaires?” a été un appui quasi unanime. » (Addison, Université de Victoria)
Un autre camarade a expliqué à quel point le dernier numéro de Révolution communiste – avec Luigi Mangione en couverture – a été efficace. Comme on s’y attendait en choisissant cette image, presque personne n’avait d’illusions que des assassinats pouvaient changer la société, mais la rage immense envers les milliardaires que Luigi représente a trouvé écho :
« Le numéro avec Luigi a été en droite ligne avec l’état d’esprit des jeunes étudiants. Il était constamment décrit comme un “héros” […] On n’a jamais eu un accueil comme ça à l’Université de l’Alberta. Des tonnes de gens venaient nous voir, d’abord intrigués qu’on se dise communistes, mais attirés par Luigi. Presque tout le monde repartait convaincu qu’une révolution contre les milliardaires était la seule solution. » (Daniel, Université de l’Alberta)

Lors des ventes de journaux et des journées d’orientation, les camarades attiraient des foules en parlant de communisme et de révolution.
« Lors de la foire des clubs étudiants, des foules se sont rassemblées autour de notre table, attendant leur tour pour discuter avec nous – parfois jusqu’à 10 minutes. Pendant que je discutais de nos idées à une personne, d’autres se rassemblaient autour pour écouter, puis laissaient leurs coordonnées à la fin. » (Addison, Université de Victoria)
« Notre camarade Noah parlait avec quelqu’un quand un groupe a commencé à se rassembler. Tout d’un coup, ça s’est transformé en semi-discours sur la nécessité de la révolution et d’une direction communiste! » (Connor, Université McGill)

Même le mauvais temps n’a pas freiné l’enthousiasme.
« Malgré le froid et la pluie, les camarades ont parlé à des centaines d’étudiants de communisme. À chaque rare instant où je n’étais pas en discussion, je regardais autour et voyais tous les autres camarades plongés dans des conversations. » (Nadia, Université de Toronto)
Les affiches et autocollants que les camarades ont collés (voir photos) font aussi fureur.

« Nos affiches disparaissaient plutôt vite des babillards. On croyait que c’étaient la sécurité et l’administration du campus, mais plusieurs personnes rencontrées nous ont dit qu’elles les avaient prises pour les afficher dans leur dortoir parce qu’elles étaient vraiment cool. On en a imprimé plus pour en distribuer lors de la foire des clubs étudiants. » (Addison, Université de Victoria)
« Des camarades qui collaient des affiches se sont fait invectiver par deux hommes plus âgés qui les filmaient en les accusant de vandalisme. Mais 30 minutes plus tard, ils sont revenus s’excuser après avoir lu les slogans et dit qu’ils étaient d’accord. » (Koral, Université Concordia)

L’état d’esprit des jeunes est clair.
Ils regardent autour d’eux et ne voient qu’un monde en décrépitude. Ils ont peu d’espoir de trouver un bon emploi stable après leurs études. La menace des changements climatiques et de la destruction environnementale plane au-dessus de leurs têtes. La guerre et la violence se répandent comme la peste.
Ils savent que les choses doivent changer. Mais ils ne savent pas comment. Et personne ne leur montre la voie – ni les politiciens, ni la « gauche », ni le mouvement ouvrier.
C’est là que les communistes entrent en jeu. Nous expliquons que si la classe ouvrière prend le pouvoir, si on gère la société pour répondre aux besoins humains plutôt que pour satisfaire la soif de profits des riches, on peut avoir un avenir digne d’espoir. Mais il faut se battre pour l’obtenir.

« J’ai demandé aux étudiants ce qu’ils pensaient de l’état du monde. Presque tout le monde exprimait du pessimisme ou du dégoût. Puis je leur ai demandé s’ils voulaient le changer. En parlant à une fille, son visage s’est illuminé quand je lui ai expliqué que tôt ou tard, des mouvements révolutionnaires vont arriver au Canada, et qu’on doit se préparer et bâtir le parti avant ça pour gagner. Avant même que je puisse l’inviter à notre prochaine activité, elle m’a coupé en disant : “Je veux vous rejoindre!” » (Marissa, Collège Humber)
« Pendant la campagne de recrutement de l’automne de cette année à l’Université de Toronto, on a été plus directs sur la gravité de notre travail. Loin de les rebuter, ce sérieux les attirait! J’ai dit à un contact qu’on bâtissait un parti de révolutionnaires professionnels qui consacrent leur vie au renversement du capitalisme. Quand je lui ai demandé s’il voulait s’organiser avec nous, il m’a dit qu’il était prêt depuis l’âge de 13 ans! » (Hikari, Université de Toronto)
Même s’ils ne le réalisent pas toujours, ces jeunes cherchent le communisme. Ils ont juste besoin d’être convaincus – et c’est exactement ce que les camarades font.

« J’ai rencontré une fille qui commençait sa première année à McGill […] Ses parents de Hong Kong lui ont fait de la propagande contre le communisme toute sa vie, mais elle était curieuse et je l’ai donc invitée à notre réunion de cellule publique. Elle nous a avoué plus tard qu’elle comptait venir juste par politesse et qu’elle allait ensuite nous dire qu’elle n’était pas intéressée. Mais après une présentation sur les racines philosophiques du marxisme par un camarade expérimenté, suivie d’une discussion, elle a changé d’avis! Dès la réunion suivante, elle a été convaincue de nous rejoindre! » (Noah, Université McGill)
« Ces jeunes sont curieux et ont une bonne intuition, mais leur manque de connaissances les freine à passer à l’action. Nous en avons invité trois à discuter et on s’est retrouvés à répondre à leurs questions sur le colonialisme, le génocide en Palestine, la théorie de la valeur, la source du profit, l’inflation, les crises de surproduction, la planification économique et l’inévitabilité des révolutions – le tout pendant presque 2h. » (Alberto, Cégep Marie-Victorin)
Le marxisme résonne auprès des jeunes parce que c’est le seul ensemble d’idées qui explique clairement pourquoi le capitalisme est en crise – et comment en sortir. Il exprime ce qu’ils savent déjà être vrai.
« Ils comprennent intuitivement la division en classes, la nature de l’État comme appareil répressif, et que le capitalisme est rendu irréformable. Ils n’ont peut-être pas les mots exacts ni toutes les réponses, mais ils veulent lire et se battre pour le communisme! » (Hikari, Université de Toronto)

Cet état d’esprit existe à travers le pays. Une couche de jeunes et de travailleurs est prête à lutter pour une nouvelle société, mais il faut organiser cette énergie et la diriger au bon endroit. Nous devons bâtir le parti révolutionnaire et le transformer en une force capable de rallier l’ensemble de la classe ouvrière.
Plus le parti sera fort, plus on sera capables de combattre l’austérité et les attaques qui s’en viennent contre la classe ouvrière.
Plus le parti sera fort, plus nous serons en mesure de couper l’herbe sous le pied des populistes de droite, qui tentent d’utiliser la colère contre le système à leurs propres fins.
Avec le parti, on pourra s’organiser pour gagner la direction de la classe ouvrière et renverser le capitalisme.
Alors, on pourra balayer toutes les horreurs et les injustices de l’ancienne société et bâtir un monde nouveau.
Si tu n’es pas certain d’être communiste, si tu as des questions – rejoins-nous, on a des réponses.
Si tu es communiste, rejoins-nous et construis ton parti!