La Riposte appuie Occupons Montréal

« Nous en avons assez, nous sommes les 99%! » C’est le slogan que scandent les milliers de jeunes qui occupent la place de la liberté, devant Wall Streets à New-York. C’est la conclusion à laquelle en viennent des millions de personnes. Les gens en ont assez de voir leur niveau de vie régresser! Assez […]

  • la Tendance Marxiste Internationale
  • dim. 16 oct. 2011
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« Nous en avons assez, nous sommes les 99%! » C’est le slogan que scandent les milliers de jeunes qui occupent la place de la liberté, devant Wall Streets à New-York. C’est la conclusion à laquelle en viennent des millions de personnes. Les gens en ont assez de voir leur niveau de vie régresser! Assez du chômage! Assez de la pauvreté! Assez de la discrimination! Assez de la guerre! Assez de l’enrichissement perpétuel d’un très faible pourcentage de la population au détriment de la majorité! Assez de l’inégalité entre sexe!

Nous vivons dans l’ère la plus productive et la plus riche de l’Histoire de l’humanité, mais l’absurdité, l’irrationalité et même l’inhumanité du capitalisme nous plonge dans une réalité où il n’y pas d’emplois pour tous, où l’on meurt de faim et où se loger devient de plus en plus précaire. Ces réalités ont été ceux des nations en périphérie des grands centres du capitalisme, mais aujourd’hui, ces mêmes centres y sont projetés. Ce n’est pas surprenant que ces protestations ont démarrées devant l’emblème le plus puissant de l’empire du capitalisme mondial, Wall Street!

Maintenant, les gens se rassemblent devant des symboles du système capitaliste partout dans le monde. Ils s’inspirent mutuellement dans leur lutte. Nous sommes devant la naissance d’une conscience collective, plus encore devant la naissance d’un désir de changement. Un lieu commun dans notre société est que les jeunes sont apathiques et ne s’intéressent pas à la lutte, mais ces manifestations prouvent la fausseté de cette affirmation.

La Riposte, journal de la Tendance marxiste internationale du Québec appuie fortement le mouvement et fera tout en son pouvoir pour le promouvoir. Nos camarades aux États-Unis ont été partie prenante des occupations à New-York et dans les autres grandes villes américaines. Au Canada, nous participons aux occupations de Montréal, Vancouver, Ottawa et Toronto.

Nous devons étendre ce désir de changement à l’ensemble du mouvement des travailleurs et travailleuses. Qui détient le pouvoir, les patrons ou ceux qui produisent, les travailleurs? Les travailleurs ont le pouvoir de bloquer entièrement le processus de production et de frapper là où ça fait mal, dans le portefeuille de la minorité possédante.

C’est toujours le même questionnement: « Où trouvez l’argent pour financer une société plus égalitaire? » Si nous sommes lucides et réalistes, l’argent est là! C’est à la pointe de la pyramide qu’il faut regarder, chez le 1% des gens du haut, leurs parts de revenus ont doublés. Ce n’est que 500 000 canadiens qui possèdent et contrôlent 67% de la richesse du Canada. Eux vivent dans le luxe quand la majorité a de la difficulté à payer ses factures. Nous croyons que quelque chose ne tourne pas rond dans cette société. Nous croyons que nous devons détruire ces inégalités. Ne faisons pas confiance à ceux qui nous dirigent au précipice, l’État, les banquiers, les patrons. Pour ces raisons nous devons prendre le contrôle collectivement de la richesse que nous créons! À bas le capitalisme! À bas l’État! À bas le patriarcat!

Notre principale demande au sein du mouvement d’occupation est : Nationalisons les Banques et les 150 plus grandes compagnies! Mettons-les sous le contrôle démocratique des travailleurs, travailleuses et décidons nous-même du développement de la production. C’est seulement après que l’on pourra vraiment décider de notre futur!