Les banques canadiennes ont toujours facturé, et continuent de facturer, des frais astronomiques aux Canadiens pour un service essentiel. Par exemple, les banques canadiennes facturent à leurs clients des frais pour les transactions à découvert, pouvant atteindre jusqu’à 48 dollars par transaction! Les banques tentent ensuite de persuader ces clients, qui ont été manifestement escroqués, de demander un crédit afin d’éviter que cela ne se reproduise. Ces services ne sont ni gratuits ni largement accessibles à la classe ouvrière.
Bien que le gouvernement fédéral ait pris certaines mesures réglementaires pour limiter la cupidité flagrante des banques canadiennes, conformément à la nouvelle législation visant à limiter les frais pour insuffisance de fonds à 10 dollars au cours de la nouvelle année, ces contraintes qui pèsent sur une classe ouvrière déjà en difficulté vont persister.
Travaillant moi-même dans le secteur des services financiers, j’ai également été témoin de ces pratiques abusives. En septembre, un client bénéficiant d’une aide gouvernementale est venu nous voir, accablé par ces frais. Il était désespéré, inquiet de ne pas pouvoir subvenir à ses besoins essentiels cette semaine-là. Lorsque mon collègue a soumis son cas à un supérieur, la réponse a été sans appel : « Nous ne sommes pas une organisation caritative! »