Un correspondant communiste sur les piquets de la CSPAAT

Les travailleurs de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) en Ontario ont déclenché une grève pour la première fois de leur histoire. Le PCR soutient pleinement ces travailleurs essentiels qui sont confrontés à des augmentations incroyables de leur charge de travail. Il s’agit de l’une des […]

  • Adam J., Toronto
  • mer. 16 juill. 2025
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Les travailleurs de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (CSPAAT) en Ontario ont déclenché une grève pour la première fois de leur histoire. Le PCR soutient pleinement ces travailleurs essentiels qui sont confrontés à des augmentations incroyables de leur charge de travail. Il s’agit de l’une des seules mesures de protection dont disposent les travailleurs ontariens contre les pires formes d’exploitation du capitalisme, et des dizaines de milliers de travailleurs dépendent de leurs services pour survivre.

Les membres du PCR ont visité les lignes de piquetage et se sont rendus à leur manifestation à Toronto. Sur place, nous avons filmé une courte vidéo expliquant leur lutte. Les médias s’attaquent constamment aux travailleurs; nous avons travaillé à contrer cela.

La vidéo a été publiée sur notre page Instagram locale. Des travailleurs en lock-out l’ont commentée avec approbation et l’ont partagé eux-mêmes. La vidéo s’est rendue dans une discussion de groupe du Syndicat des employés de l’indemnisation de l’Ontario (OCEU, le syndicat représentant ces travailleurs) regroupant des travailleurs de toute la province, puis dans des groupes régionaux et locaux. Le syndicat ne regroupe que 3600 membres et le mot se passe rapidement lorsque les gens cherchent quelqu’un qui dit les choses telles qu’elles sont.

Lorsque nous sommes retournés sur les piquets, les travailleurs sont venus directement vers nous. Une femme a dit : « Je suis celle qui a partagé votre vidéo. » Une autre personne a dit au camarade qui apparaissait dans la vidéo : « Tu es le communiste de Toronto, n’est-ce pas? » Une nous a dit simplement : « Vous êtes les seuls qui comprenez réellement ce qui se passe. »

La glace était brisée. Les conversations sont venues facilement. Les travailleurs citaient la vidéo, parlaient de politique, posaient des questions.

Désormais, sur le piquet, la faucille et le marteau ne sont pas qu’un symbole. Ils représentent les gens qui se tiennent debout avec les travailleurs. Même certains représentants syndicaux, qui se tiennent habituellement à l’écart, nous ont fait un bel accueil parce que leur base l’avait déjà fait.

Les travailleurs n’ont pas peur du communisme lorsqu’il est synonyme de solidarité dans la lutte, de réfutation des mensonges médiatiques, et de se tenir côte à côte sur les piquets.