« La nécessité de l’art » – le 3e numéro de notre revue théorique est sorti!

La nouvelle édition de Défense du marxisme est maintenant disponible!

Le nom de la rose : Qui a peur de la raison?

Le nom de la rose nous invite à nous méfier de ceux qui rejettent la raison et tentent d’obscurcir la réalité par des explications idéalistes.

Critique de film : Un jour, un chat

Regardez Un jour, un chat si vous voulez une vision artistique, originale de la vie sous le stalinisme, et de comment la révolution balaiera tous les bureaucrates.

Critique de film : La zone d’intérêt

La psychologie de la petite bourgeoisie sous le fascisme, son état d’esprit individualiste et sa vision étroite trouvent une expression puissante dans le film La zone d’intérêt (v.o. « The Zone of Interest ») de Jonathan Glazer. 

Lénine et Tolstoï

L’art n’a pas à justifier politiquement son existence. Mais lorsqu’on l’approche d’un point de vue politique, ce qui est vraiment intéressant dans l’art, c’est que les œuvres réussies reflètent quelque chose de la société dans laquelle elles ont été créées. C’est ainsi que Lénine a abordé l’un des grands de la littérature russe, Léon Tolstoï, dans plusieurs courts articles écrits entre 1908 et 1911.

Que notre joie demeure : Dur dur d’être bourgeois!

Kevin Lambert nous ouvre les portes closes du monde des ultra-riches avec son excellent dernier roman, Que notre joie demeure. Non seulement s’agit-il d’une œuvre fouillée qui, par sa beauté, enrichit le lecteur, le roman est aussi une déclaration politique forte : dans son exposition impitoyable de la vie des riches et puissants, il donne des munitions à tous ceux qui veulent mettre fin aux injustices et à l’exploitation.

Les Cowboys fringants : un miroir devant la classe ouvrière québécoise

Hier s’est éteint celui qui a chanté pendant trois décennies la réalité de la classe ouvrière québécoise. Si la mort de Karl Tremblay ébranle tant, c’est que les Cowboys fringants sont devenus populaires en étant le groupe du monde ordinaire, de ceux qui vivent dans « les maisons toutes pareilles ».

Crise de l’art, crise du capitalisme

Le monde artistique québécois a été choqué d’apprendre, en début juillet dernier, que le célèbre cinéaste québécois Xavier Dolan cesserait de faire des films. « Le monde est en train de brûler », dit-il, et dans ce contexte, il ne trouve plus de sens à ses films. Ce sentiment fait écho au désespoir de nombreux jeunes et artistes. Mais c’est justement parce que le monde est en crise que l’art est nécessaire – seulement si cet art prend acte de la situation et s’engage pleinement à la dénoncer, à appeler les gens à l’action. Seulement si cet art est révolutionnaire.

« Mégantic : ceci n’est pas un accident » : le capitalisme au banc des accusés

Les événements du 6 juillet 2013 avaient déjà à l’époque engendré un tas de critiques contre la compagnie Montreal, Maine and Atlantic (MM&A) et l’industrie ferroviaire en général. Le récent documentaire du cinéaste québécois Philippe Falardeau Mégantic : ceci n’est pas un accident, revisite les événements et jette une nouvelle lumière sur l’énorme scandale que représente cette affaire.

Don’t Look Up : Ce ne sont pas les libéraux qui vont nous sauver

Don’t look Up souligne de manière humoristique le cynisme de la classe dirigeante, qui préfère sauver ses profits au lieu de sauver la planète. S’il expose le cul-de-sac du capitalisme, le film ignore le potentiel de la classe ouvrière à transformer la société