Alors que le Parti québécois est aux portes du pouvoir pour la première fois en plus de dix ans, il importe de se pencher sur son histoire pour comprendre ce qui s’en vient.

Le projet de loi 3 de la CAQ constitue une attaque majeure contre le mouvement syndical en cherchant à limiter ses activités politiques sous couvert de transparence et de démocratie. Cette séparation artificielle entre luttes économiques et politiques affaiblit les travailleurs.

Derrière sa prétention à avoir un « préjugé favorable envers les travailleurs », le PQ se range systématiquement du côté du patronat lorsqu’il s’agit de briser des grèves ou d’appuyer des mesures antisyndicales. Cette hostilité envers le mouvement ouvrier traverse toute l’histoire du parti. Seule une indépendance totale vis-à-vis des partis capitalistes permettrait à la classe ouvrière de se défendre efficacement contre l’austérité et les attaques à venir.

Dans cet épisode, Julien Arseneau et Simon Berger expliquent le contexte et la signification du départ de Marissal. Ils abordent également les perspectives pour le mouvement syndical québécois face à l’offensive de la CAQ.

Le départ de Vincent Marissal de Québec solidaire révèle l’échec d’une direction qui a voulu recentrer le parti et étouffer ses traditions anticapitalistes, le transformant en pâle copie du PQ incapable d’inspirer les travailleurs et les jeunes. Seule une orientation ouvertement socialiste et combative peut offrir une issue à la crise actuelle et reconnecter avec la colère qui monte dans la société.

Dans cet épisode, Julien Arseneau et Hélène Bissonnette du Comité exécutif du PCR abordent les différents arguments de la CAQ et du PQ en faveur d’une réduction de l’immigration, critiquent l’approche de QS et de la gauche, et expliquent la position communiste sur ce sujet.

Au Québec, la CAQ et le PQ exploitent la question de l’immigration pour détourner la colère populaire des véritables causes de la crise du logement et de l’effondrement des services publics : l’austérité et la recherche du profit. Seule une approche de classe, unissant travailleurs natifs et immigrants pour transformer la société sur des bases socialistes, peut offrir une véritable solution.

La CAQ, affaiblie et impopulaire, multiplie les attaques contre les travailleurs en supprimant des milliers d’emplois publics, en tentant d’affaiblir les syndicats et en imposant l’austérité. Pour stopper cette offensive patronale, il faudra une mobilisation de masse de la classe ouvrière.

« Quand tu passes une journée à planter des arbres, et qu’on commente que tu ne fais rien pendant ce temps-là pour stopper le génocide à Gaza, ça devient lourd » – Christine Labrie

La CAQ a récemment annoncé des coupes massives en éducation. Cela survient alors que le parti est à un creux historique dans les sondages.