Mark Carney et d’autres dirigeants occidentaux ont reconnu l’État palestinien, une manœuvre purement cynique destinée à calmer la colère populaire sans rien faire pour arrêter le génocide israélien. Leur plan vide de sens exige la démilitarisation palestinienne et le renversement du Hamas, tout en continuant d’armer Israël.

Sous prétexte de défendre la démocratie, les gouvernements occidentaux multiplient la censure, que ce soit sous Trump aux États-Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne ou au Canada. Cette répression croissante exprime non pas la force, mais la faiblesse d’une classe dirigeante en crise, incapable de convaincre et contrainte de bâillonner la contestation.

Jean Chrétien a mis en œuvre l’un des programmes d’austérité les plus sévères de l’histoire du Canada; Carney entend suivre ses traces.

Même avant cette crise, les conditions de vie avaient tendance à se dégrader. Aujourd’hui, avec la guerre commerciale et la perte du grand frère américain, la crise du capitalisme canadien est devenue existentielle.

Les exportations militaires pour 2024 ont atteint un niveau jamais égalé auparavant.

Des coupes pouvant atteindre 15% ne peuvent tout simplement pas être réalisées sans licenciements massifs et sans une forte baisse de la qualité des services publics.

Il n’existe pas de moindre mal.

La classe dirigeante canadienne s’est auparavant conciliée avec les chefs autochtones pour éviter une explosion sociale. Aujourd’hui, elle n’est plus en mesure de maintenir cet équilibre.

Noël arrive de bonne heure pour l’industrie mondiale de l’armement.

Les libéraux ont déposé et adopté en vitesse des projets de loi majeurs qui donnent le ton pour les prochaines années : l’État se donne des outils pour contourner la réglementation environnementale, attaquer les immigrants et augmenter la surveillance policière.